Cette série s’inspire du modèle d’écriture fragmentaire prônée par l’écriture romantique qui a donné le mot en Allemand ein Bruchstück: un morceau brisé, une pierre, un échantillon de la nature à combiner avec d’autres fragments phénomènes.
Là où le présent est persistant, vient s’immiscer le principe de la séquence, entrecoupant un flux continu. Il est donc question ici d’une série mais sous une forme fragmentée, questionnant la notion de Déjà-vu ainsi que celles d’un présent éclaté qui rend compte du chaos géologique de l’activité volcanique.
Alors que d’ordinaire, le paysage est considéré comme quelque chose d’immuable - à l’échelle du temps humain - le paysage volcanique y est là abordé de manière comme relevant d’un état fragile, à la fois instable et mouvant. Il n’est pas fait de sédiments déposés en couches parallèles mais fait de ruptures, de changements brutaux, qui façonnent son apparence à travers des fissures, des ornières, des arrêtes ou des abîmes.
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Le volcan a cette possibilité de modification, et entre ses changements il demeure, il reste, il ne se modifie pas dans son enveloppe. Cette série évoque alors ce temps comme un moment présent qui persisterait dans la durée, au sein duquel le paysage volcanique serait un « état de ruine naturel », une survivance d’un présent géomorphique. Vulcano est un paysage comme sorti tout droit d’un mythe. Il est archive du temps, et figure de phénomène. Métamorphosant les échelles, le paysage paraît parfois infini, ou au contraire parfois à portée. Le volcan est l’île, ou bien l’île est le volcan.
Dans ce périmètre réduit duquel on fait expérience depuis son sommet de son ensemble, le travail s’apparente ici à une infime partie de ce temps géologique, comme une réactualisation de notre rapport à la nature à travers cette archéologie des surfaces, tant prospective que poétique.
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Travail présenté à ces différentes expositions collectives :
/Mur(s)/Mauer(n) à la Fotohauss pendant les Rencontres d'Arles 2019.
/Exposition collective re:vue 2020 à Dortmund, Allemagne.
/Festival Internacional de la Fotografìa de Palencia, 40th annivesary of Arles school - Avril-Mai 2022
Éditions parues présentant le travail :
/Fanzine COD#2 exposition WIP aux Rencontres d'Arles 2019 -
/Catalogue de l'exposition re:vue 2020 (Dortmund, Allemagne).
Là où le présent est persistant, vient s’immiscer le principe de la séquence, entrecoupant un flux continu. Il est donc question ici d’une série mais sous une forme fragmentée, questionnant la notion de Déjà-vu ainsi que celles d’un présent éclaté qui rend compte du chaos géologique de l’activité volcanique.
Alors que d’ordinaire, le paysage est considéré comme quelque chose d’immuable - à l’échelle du temps humain - le paysage volcanique y est là abordé de manière comme relevant d’un état fragile, à la fois instable et mouvant. Il n’est pas fait de sédiments déposés en couches parallèles mais fait de ruptures, de changements brutaux, qui façonnent son apparence à travers des fissures, des ornières, des arrêtes ou des abîmes.
Le volcan a cette possibilité de modification, et entre ses changements il demeure, il reste, il ne se modifie pas dans son enveloppe. Cette série évoque alors ce temps comme un moment présent qui persisterait dans la durée, au sein duquel le paysage volcanique serait un « état de ruine naturel », une survivance d’un présent géomorphique. Vulcano est un paysage comme sorti tout droit d’un mythe. Il est archive du temps, et figure de phénomène. Métamorphosant les échelles, le paysage paraît parfois infini, ou au contraire parfois à portée. Le volcan est l’île, ou bien l’île est le volcan.
Dans ce périmètre réduit duquel on fait expérience depuis son sommet de son ensemble, le travail s’apparente ici à une infime partie de ce temps géologique, comme une réactualisation de notre rapport à la nature à travers cette archéologie des surfaces, tant prospective que poétique.
Travail présenté à ces différentes expositions collectives :
/Mur(s)/Mauer(n) à la Fotohauss pendant les Rencontres d'Arles 2019.
/Exposition collective re:vue 2020 à Dortmund, Allemagne.
/Festival Internacional de la Fotografìa de Palencia, 40th annivesary of Arles school - Avril-Mai 2022
Éditions parues présentant le travail :
/Fanzine COD#2 exposition WIP aux Rencontres d'Arles 2019 -
/Catalogue de l'exposition re:vue 2020 (Dortmund, Allemagne).
